« Carême de » ou « Carême pour » ?

Dans notre démarche pour entrer en Carême, nous nous sommes laissé interpeller par une réflexion de François-Xavier Amhert tirée de son livre Dieu est une fête. Tome II : Cycles du Carême et de Pâques, autres fêtes de l’année. Saint-Augustin. P.19-20

Le Carême de peut nous garder centrés sur une performance de type athlétique!
Le Carême pour nous ouvre sur la relation à l’autre et à l’Autre.

Quand nous jeûnons, nous pouvons jeûner de nourriture, de boisson, de tabac… et s’en tenir à ce sacrifice pour lui -même. Quand nous jeûnons dans le sens d’un Carême pour, la privation de nourriture ou de bien nous ouvre au partage avec les autres, avec ceux qui souffrent, qui manquent du nécessaire.
Quand nous prions dans le sens du Carême pour, notre prière se fait ouverture à la souffrance de l’autre et à une plus grande conversion personnelle.
Quand nous faisons l’aumône dans le sens du Carême pour, nous nous impliquons pour une plus grande justice sociale par un partage réel de nos biens, de notre temps, de nos talents. L’aumône est d’ailleurs le signe et le fruit d’une prière véritable et d’un jeûne fécond.

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