L’Évangile de ce cinquième dimanche de Carême nous convie, à l’instar des Juifs mentionnés dans le texte, à appeler le Christ face à la condition souffrante de l’Autre en disant : « Seigneur, viens et vois la misère de mon prochain ». (cf. Jn 11, 35) De plus, cet Évangile nous invite à nous laisser saisir par les émotions, à nous laisser bouleverser pour l’Autre. Autrement dit, nous sommes appelés, comme le Christ, à pleurer face à l’état de misère de l’Autre, à couler des larmes sincères comme signe d’Amour véritable : « Alors Jésus se mit à pleurer. Les juifs disaient : “Voyez comme il l’aimait !” » (Jn 11, 36-37)